jeudi 24 novembre 2011

Do what Thou Wilt.

La liberté créatrice est la richesse absolue de tout artiste. C'est avant tout une question de volonté. Qu'elle soit divine ou nom, elle nous pousse à réaliser parfois de grandes choses, au mieux le Grand Oeuvre. Certains se consacrent corps et âmes à cette quête, qu'ils soient artistes ou musiciens, leurs oeuvres font s'effondrer les frontières entre les genres et ne se complaisent que dans le mystère et l'occultisme.


C'est le cas de Shazzula. Cette jeune belge touche à tout fait sienne la doctrine Savoir, Oser, Vouloir, Garder le secret... Diplômée de l'école des arts visuels La Cambre de Bruxelles où elle enseigne depuis, elle se dévoile danseuse un temps, DJ tout le temps, artiste parfois, chanteuse et clavier du groupe parisien Aqua Nebula Oscillator autrefois, à la tête d'une maison de disque depuis peu, responsable du booking de groupes et bientôt réalisatrice d'un film pour le moins obscur...


Black Mass Rising, titre du film et nom du label, en dit long sur les intentions de la jeune femme, prêtresse du mouvement pré apocalyptique. Filmé à l'aide de son téléphone, Black Mass Rising propose une plongée dans les méandres psychédéliques invoquant certains rites païens. Le tout orchestré par une bande son pieusement agencée où se côtoient Cultus Sabbati, Aluk Todolo, L'Acéphale, et les excellents Menace Ruine. Sa sortie en DVD est imminente. La princesse de Merci se produira d'ailleurs pour un DJ set nécrophage à Paris le 26/11...


Le recours à ce cérémonial occulte interpelle et intrigue mais il questionne aussi l'authenticité de l'entreprise. Il est surtout plaisant et rassurant que dans l'ombre, des forces sont mues dans une synergie de pensée pour faire perdurer la société underground...

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