lundi 26 mars 2012

Pure fucking armageddon.

La compagnie aérienne Norwegian propose d'apposer sur la queue de ses avions une image de Oystein Aarseth. Autrement dit, choisir comme figure patriotique et symbole national Euronymous de Mayhem... Il s'agit d'un vote, mais pour le moment, c'est le shaman du black metal qui se démarque. Appelé un temps Destructor, il est celui qui sous les assauts d'un viking païen a vu son monde détruit et sa vie devenir une légende. Celui qui collectionnait les objets liés aux communisme, celui aux ambitions démesurées qui se voulait être à la tête d'un groupuscule belliqueux, trouvera peut-être une gloire post-mortem. Pour ceux qui le croient au ciel, bientôt peut-être, le sera-t-il réellement pour chacun.



Après avoir hanté la Biennale de Venise, sous les doigts agiles de Steven Shearer, la figure de Oystein Aarseth est en passe de devenir une icône mondiale. Récupérée par les artistes, sa destinée semblait prévisible et logique, mais celle plus étonnante et déstabilisante qui se dresse face à lui nous fait frissonner.


Steven Shearer, Longhairs, 2004

lundi 19 mars 2012

Umskiptar : métamorphoses.

On en parlait avec ferveur et grand intérêt il y a quelques mois, ce nouvel album de Burzum recèle bien des surprises. A commencer par son visuel. Même très attaché au grand art, Varg Vikernes n'en est pas moins un grand indécis en matière d'artwork pour ses albums. Après avoir présenté sous les couleurs mordorées de Thomas Fearnley ce Umskiptar, le voici métamorphosé, incarné sous les traits délicats d'une prophétesse, Heidi ou la sorcière Groa...
Déjà, pour Belus, seule pochette depuis Aske à présenter une photographie, l'indécision et le doute avait semé le trouble. Pour cet album à venir, toujours pas de logo, mais un changement de typo subtil permet une transition légère avec son prédécesseur Fallen.


L'oeuvre utilisée se voit encadrée, délimitée par un cerne jaune. C'est la première fois que Burzum ne s'approprie pas pleinement un visuel. Burzum reste dans l'ombre, en retrait, en deçà. Mais il est, avec ces peintres, le transmetteur d'une tradition perdue...

Naissance et évolution de Umskiptar

lundi 5 mars 2012

Resurrection.


Pentagram, groupe obscure mais néanmoins culte des 70's (pionnier du doom), voit son histoire passée mais surtout future racontée par les réalisateurs Don Argott et Demian Fentons dans le documentaire "Last Days here". Rappellant parfois celle de Anvil, il y a chez Pentagram une part d'impossibilité touchante qui malgré une certaine noirceur émeut et redonne foi (au malin ?).



Sorti l'année dernière, le film continue d'être projeté, notamment à NYC hier. Une sortie DVD ne devrait plus tarder.