Les new-yorkais de Baltimore ont inventé un nouveau concept. Procédant comme leurs prédécesseurs de la no wave, ils ont choisi de déstructurer et d'introduire le risque dans le rock. Seulement voilà, leur dernier concert parisien à la Cigale du 16 juillet laissait place à une déferlante électro parsemée seulement de quelques éclairs acoustiques salvateurs (batterie, guitare). Si l'éclairage maîtrisé accompagné de manière presque formelle les variations rythmiques et mélodiques, les 3 acolytes semblaient heureux dans leurs improvisations de musiciens jazz, enfermés dans une bulle suspendue au-dessus de leur tête. A trop jouer de la boîte (à rythme), on à l'impression de traîner dans une boîte (de nuit) et on se mure petit à petit dans une boîte (en compagnie de l'Espérance, ce qu'on leur souhaite, si on la chance de tomber dans celle de Pandore....). S'il est toujours aussi pertinent de réinterpréter ses morceaux sur scène (comprenant par là que le live est, et doit rester, différent d'un studio d'enregistrement), que l'évolution fait partie du code génétique du groupe, il faut veiller à ne pas se couper, tel le jazz intellectualisé, de ses racines, violentes et salissantes. On les a nettement préférés plus brut(es) au Cabaret Sauvage (tout s'explique) le 23 octobre 2007.... sans doute parce qu'après tout, un collectif d'animaux a plus sa place au milieu d'une piste de cirque, non ?
mercredi 22 juillet 2009
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