Sam Durant parle (aussi) de rock. Mais il le fait d'une manière tellement subtile que cela échappe parfois. Artiste brillant, sans doute un des plus sous-estimés de sa génération, toute son oeuvre est sous-tendue de réappropriation intellectuelle et délicate flirtant avec une mythologie contemporaine. Les oeuvres sont fortes et troublantes, réflexives et pertinentes. L'esthétisme léger qui affleure semble naturel, quasiment involontaire, sans arrière-pensée ni manigance mais avec réussite. Il aborde l'art du détournement avec élégance et plus que tout, avec intelligence.
Peu importe si le diagramme de Klein repris en 1979 par la (grande prêtresse) R. Krauss vous laisse de marbre ou si la trinité Smithson / Woodstock / Altamont n'évoque rien pour vous de ces voix d'outre-tombe : ne luttez pas. Le combat est perdu d'avance : "The Revolution has co-ome, it's time to pick up the gu-un. Off the pigs!"
jeudi 5 juin 2008
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1 commentaire:
Hello,
Merci pour votre commentaire... Grâce à vous j'ai remis de l'ordre dans tout ça, rendu à Cesar ce qui lui appartenait...
Votre blog fait désormais partie de mon blogroll...
Je suis en train de dévorer tout vos posts...
LONG LIVE ROCK'n'ROLL!!!
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