Quittons Seattle et rendons-nous vers un autre berceau des mouvements rock "neo" et "post" en tout genre : New York...
Là-bas, la Whitney Biennal fait grand bruit ! Mais il y a un son plus qu'un autre qui attire notre attention. Celui strident et destructuré des guitares captées par Ari Marcopoulos.
Né en 1957, cet artiste n'a de cesse d'analyser et questionner les milieux underground américains : skateboard, hip-hop... C'est sur que lorsque l'on commence sa carrière comme assistant d'Andy Warhol, l'exigence et la ténacité de son travail ne pouvait qu'en être meilleurs. Photographiant et filmant tout à la fois son entourage ou des phénomènes populaires puissants, il délivre avec une certaine véracité hypersensible un regard incontournable sur les Etats adolescents (dés)Unis... Après avoir travaillé longtemps aux côtés des Beastie Boys, leur construisant une imagerie devenue iconique, il rencontre aujourd'hui une institutionnalisation méritée.
Alors que la vidéo présentée au Whitney "Detroit" montre deux musiciens pré-pubères perfectionnant leur son à l'aide de pléthore de pédales, la soirée "performative" qu'il a proposé laissait place à l'improvisation "noise" relativement maitrisée d'artistes plus confirmés : Orphan, Yellow Tears, et Mirror/Dash...
Mais le succès a un prix... Se retrouver sur le "sac" en vente au musée ! Edition limitée (98$), signée Hilfiger...mais quand même ! Rappelons que l'on parle d'underground !
mercredi 26 mai 2010
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