Il y a 40 ans, le mythe s’invitait à la table de l’histoire. Derrière cette ouverture pompeuse, il est significatif de noter qu’alors qu’Harald Szeemann ouvrait When Attitudes become form, les Beatles signaient leur dernier enregistrement (bien que Let It Be sortit après) avec Abbey Road et offraient une des pochettes les plus marquantes de l’histoire de la musique populaire. Alors qu’écouter cet album revient à avoir la sensation d’être en présence d’un best of (comme avec presque tous les albums du groupe de Liverpool), l’exposition de Szeemann apparaît a posteriori comme un catalogue idéal de l’art conceptuel : Bochner, Andre, Beuys, Weiner, de Maria, Haacke, Lewitt.... bref, on frôle le all-star band artistique. Si les innovations esthétiques et musicales des Beatles (des pieds nus au medley final) marquent sur Abbey Road la fin d’un processus aux accents magiques, ce même processus s’inaugure avec When Attitudes become form. Simplement comme une continuation trans-substantielle de l’un dans l’autre.
P.S. : pour être tout à fait honnête, et complet, l’année 1969 a vu les sorties simultanées des 2 premiers albums de Led Zeppelin, du 3ème du Velvet Underground, du 1er des Stooges, de Hot Rats de Zappa, de Let it Bleed des Rolling Stones, du Soft Parade des Doors, du Tommy des Who, etc, etc. Il y a des années comme ça.... 1969 ou l’histoire du mythe continu.
lundi 26 octobre 2009
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