Bend, Bend, Bend, on my Radio....
L'exposition Bend Sinister d'Elodie Lesourd qui se tient actuellement à la Galerie Olivier Robert remet les choses à leur place. En décalant, décentrant, déplaçant, les peintures, bois gravés et sérigraphies de l'artiste apparaissent comme un "statement" imparable. Elle explose les codes de la peinture et, dans un au-delà du rock, interroge directement notre rapport à l'art, et le rapport qu'il entretient à lui-même.
Plus qu'une exposition, c'est une déclaration de guerre à la fadeur ambiante. Tout est caché, subtil, finement tendu, légèrement glissé, mais suffisamment pour ouvrir la brèche et créer le basculement. Pas d'éclats mais des éclatements. Impressionnant, massif, inamovible finalement. La pierre noire de 2001... est réapparue en 2009 : terrible et redoutable; fascinante.
Elodie Lesourd - Bend Sinister, Galerie Olivier Robert, 5 rue des Haudriettes, 75 003 Paris, 30 mai - 4 juillet 2009.
Elodie Lesourd, Koh / Violette, 2008. Acrylique sur MDF, 338x140cm. Courtesy: Elodie Lesourd, T. Koh, B. Violette, Galerie Olivier Robert, Paris.
lundi 1 juin 2009
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3 commentaires:
le texte du dossier de presse était lui aussi vachement bien !!!!
Moi, j'ai trouvé cela un peu froid... bien peint mais assez dépersonnalisé... Pour du rock, on serait dans la cold wave !
"Elodie Lesourd adore le rock et les détournements (...).Du post post-modernisme, qui joue autant des procédés de l'image que du statut possible de l'oeuvre d'art actuelle. Petit vertige que l'on aime retrouver..." Si c'est Télérama qui le dit ! On aime aussi..
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