Quoiqu'en pense ou insinue Christian Marclay, le disque ne peut se passer de pochette. Et pas uniquement dans un but pratique de protection. L'album censuré Nevermind the Bollocks des Sex Pistols ne se vendaient pas dans sa version emballée dans du papier blanc. Pourquoi ? Parce qu'il manquait ce qui a (aussi) fait la force de cet album, la mythique pochette de Jamie Reid.
De ce fait, on ne peut que rendre hommage à la salutaire exposition "Cover Record" à la Galerie Immanence à Paris du 4 octobre au 1er novembre. Décidant de revenir sur les liens unissant l'art et sa déclinaison graphique sur le support musical, l'exposition intègre autant les standards du genre que les sorties plus confidentielles des éditions d'artistes. Il n'en ressort que l'immense qualité artistique des créations et leur formidable interaction conceptuelle. Et l'oeuvre-pochette de Marclay sur "Record without a cover" n'en est qu'un formidable exemple....
Christian Marclay - Record without a cover :
lundi 20 octobre 2008
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1 commentaire:
On se souvient de l'expo "The LP SHOW" au Andy Warhol Museum de Pittsburgh:
The LP Show will trace the history of album cover design from its beginnings in the 1940s to contemporary graphics that have endured the rise of the compact disc. During the last half of the 20th century, the album cover was one of the most widely distributed popular art mediums. Chosen purely for their design and organized thematically rather than chronologically, the album covers in The LP Show will feature everything from Christian ventriloquists to clowns, couples, aliens and monochromes. Through this visual archive, the exhibition will examine the tremendous impact commercial artists had on post-war popular culture.
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