Le problème, si problème il y a, chez ALR (mais à l’air de quoi ?...) c’est qu’il est un bien trop brillant auteur. Alors oui, comment faire pour demeurer artiste quand on est aussi doué ? Non pas qu’il soit un artiste médiocre, bien au contraire. Ces oeuvres mélangent, dans un amalgame auquel nous n’oserions même pas penser, l’érudition la plus totale (trop parfois ?) à la fulgurance d’une réalisation plus proche de l’art brut que de Van Eyck. Comme un conceptuel type Kosuth qui s’acharnerait tant bien que mal à réaliser ses oeuvres, même si on lui dit que ce n’est pas foncièrement nécessaire.... Peu importe : ALR demeure un sujet scintillant, artiste littéraire, peintre pitre.
En France, on le sait, on ne pardonne pas toujours de vouloir jouer sur tous les registres, entamer toutes les partitions avec la même désinvolture. Acteur forcément doué, chanteur sans doute pas si mauvais....
ALR, une âme de rockeur sous le béret, est un américain travesti. Il est Arnaud Ramone, l’improbable Ramones intelligent, ou une sorte de Pere Ubu digne, un David Thomas devenu rigolo. En fait, il est sans doute le King (puisqu'il n'est pas mort....), et si vous vous demandez encore pourquoi, lisez « Elvis » (Sémiose éditions).
Malgré une reconnaissance pas toujours à sa hauteur, ALR continue pourtant à nous éduquer ; il reste sans doute pour tout cela le meilleur ami de l'homme : chienne de vie !...
Le Fou Dédoublé, "Sacré Kador", 2000
Tribute to Elvis, 2002
Mur (défense de lever la patte !)
mardi 22 juillet 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Moi, ce que j'aime chez ALR, c'est Xavier Boussiron !
Enregistrer un commentaire